La Destruction comme cause du Devenir

18,00 €

Spielrein : une pionnière oubliée de la psychanalyse enfin rééditée

En novembre 2025, à l’occasion des 140 ans de la naissance de Sabina Spielrein (1885–1942), paraîtra pour la première fois en France chez Mater Editions un volume entièrement dédié à son texte fondamental : La destruction comme cause du devenir (1912), dans une nouvelle traduction. Une œuvre avant-gardiste développant ce que Freud appellera près de dix ans plus tard pulsion de mort.

Juive russe soignée puis formée en Suisse par Jung, Spielrein fut une des toutes premières psychanalystes explorant la psyché féminine. Après son retour en URSS en 1923, elle travaille dans l’ombre avant d’être assassinée avec ses deux filles lors d’une exécution de masse nazie à Rostov-sur-le-Don, en 1942.
Longtemps éclipsée dans la triangulation Freud–Jung, sa pensée n’a jamais bénéficié d’un véritable espace éditorial en France. Cette nouvelle traduction s’inscrit dans une triple démarche : reconnaissance intellectuelle, réparation mémorielle et transmission intergénérationnelle.

Une nouvelle traduction

La traduction est confiée à Corinna Gepner, traductrice primée et autrice de Traduire ou perdre pied (La Contre Allée), pour qui « la traduction est une expérimentation sans cesse renouvelée ». Elle restitue ici la complexité de la pensée spielreinienne dans toute sa densité et sa modernité.

Une préface d’Alice Pfeiffer

Le texte est introduit par Alice Pfeiffer, journaliste franco-autrichienne, écrivaine, spécialiste des études de genre et de sociologie. Dans cette préface, elle interroge la place des femmes dans l’histoire de la psychanalyse : ces « cas » devenus objets d’étude, mais rarement sujets d’un savoir légitime. En revenant sur le parcours de Sabina Spielrein, elle relit la pulsion de mort non comme un principe abstrait, mais comme un mécanisme de survie face à un trauma sexuel infantile et à une violence clinique. Elle s’interroge sur la pulsion de mort comme tentative de transformation : un seuil entre destruction, survie et élaboration de sens.

Spielrein : une pionnière oubliée de la psychanalyse enfin rééditée

En novembre 2025, à l’occasion des 140 ans de la naissance de Sabina Spielrein (1885–1942), paraîtra pour la première fois en France chez Mater Editions un volume entièrement dédié à son texte fondamental : La destruction comme cause du devenir (1912), dans une nouvelle traduction. Une œuvre avant-gardiste développant ce que Freud appellera près de dix ans plus tard pulsion de mort.

Juive russe soignée puis formée en Suisse par Jung, Spielrein fut une des toutes premières psychanalystes explorant la psyché féminine. Après son retour en URSS en 1923, elle travaille dans l’ombre avant d’être assassinée avec ses deux filles lors d’une exécution de masse nazie à Rostov-sur-le-Don, en 1942.
Longtemps éclipsée dans la triangulation Freud–Jung, sa pensée n’a jamais bénéficié d’un véritable espace éditorial en France. Cette nouvelle traduction s’inscrit dans une triple démarche : reconnaissance intellectuelle, réparation mémorielle et transmission intergénérationnelle.

Une nouvelle traduction

La traduction est confiée à Corinna Gepner, traductrice primée et autrice de Traduire ou perdre pied (La Contre Allée), pour qui « la traduction est une expérimentation sans cesse renouvelée ». Elle restitue ici la complexité de la pensée spielreinienne dans toute sa densité et sa modernité.

Une préface d’Alice Pfeiffer

Le texte est introduit par Alice Pfeiffer, journaliste franco-autrichienne, écrivaine, spécialiste des études de genre et de sociologie. Dans cette préface, elle interroge la place des femmes dans l’histoire de la psychanalyse : ces « cas » devenus objets d’étude, mais rarement sujets d’un savoir légitime. En revenant sur le parcours de Sabina Spielrein, elle relit la pulsion de mort non comme un principe abstrait, mais comme un mécanisme de survie face à un trauma sexuel infantile et à une violence clinique. Elle s’interroge sur la pulsion de mort comme tentative de transformation : un seuil entre destruction, survie et élaboration de sens.